Yann Dolbeau, co-fondateur Enoptea, nous raconte sa première visio rémunérée sur Tisio !

Amélie Berjaud
Yann Dolbeau, Enoptea, nous raconte sa 1e visio rémunérée Tisio

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Vous êtes de plus en plus nombreux à utiliser Tisio pour partager votre savoir ou solliciter une expertise, sans prise de tête… Et on s’est dit qu’il était temps de vous donner la parole !

Après le premier épisode avec Violette Léger, DRH de Waalaxy, c’est au tour de Yann Dolbeau, cofondateur d’Enoptea, de nous raconter son expérience avec Tisio.

Il a été sollicité dans le cadre d’une campagne de prospection. Il nous explique comment il a perçu la démarche de son interlocuteur, son avis sur le micro-consulting, ce qu’il pense de la prospection rémunérée, etc.

Bonjour Yann ! Pouvez-vous vous présenter et revenir brièvement sur votre parcours ?

Bien sûr. Yann Dolbeau, 42 ans, j’ai cofondé Enoptea il y a une dizaine d’années avec mon frère, Gildas, après plusieurs expériences en entreprise.

Je suis ingénieur de formation, plutôt orienté télécom et informatique. J’ai aussi suivi un parcours en économie-gestion, en distanciel.

J’ai démarré ma carrière comme ingénieur télécom chez SFR pendant deux ans avant de basculer du « côté obscur », c’est-à-dire côté Sales, pendant 7 ans.

J’ai développé une business unit dédiée aux télécoms fixes, d’abord à Paris puis à Lyon où j’ai participé à la création d’une nouvelle agence.

Par la suite, j’ai connu une expérience professionnelle un peu compliquée avec ma hiérarchie… et je ne vous cache pas que ça m’a conforté dans ma volonté de me lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

C’est comme ça qu’est née Enoptea il y a une dizaine d’années.

Quelle est la proposition de valeur d’Enoptea ?

Notre métier, c’est d’accompagner les professionnels et les entités publiques dans l’optimisation de leurs coûts et de leurs consommations d’énergie.

On travaille principalement avec des ETI, des grands comptes et des structures publiques de taille importante, souvent sur des portefeuilles multisites complexes ou très consommateurs.

Notre approche combine deux expertises complémentaires :

  • d’un côté, la renégociation des contrats d’électricité et de gaz à des moments clés pour sécuriser les conditions tarifaires et contractuelles ;
  • de l’autre, la mise en place de logiciels d’Energy Management qui permettent aux grandes organisations (notamment dans le secteur tertiaire multisites) de suivre, comprendre et piloter leurs consommations de manière plus fine.

On intervient donc à la fois sur l’achat et sur le pilotage opérationnel de l’énergie, avec une approche 100% orientée résultats.

Avant cette première expérience, connaissiez-vous Tisio ?

Oui, j’en avais entendu parler parce que Jean-Michel Berjaud (ndlr, CEO de Tisio) en faisait régulièrement la promotion sur LinkedIn, donc le nom ne m’était pas totalement inconnu. Mais je n’avais jamais utilisé la plateforme, et je ne m’étais pas spécialement renseigné sur son fonctionnement.

Cela dit, dès que j’ai compris le concept, j’ai trouvé ça plutôt malin.

L’idée de valoriser l’expertise des professionnels ou de faire de la prospection respectueuse et intelligente en proposant des échanges bien ciblés et rémunérés, je trouve ça pertinent.

Vous avez donc été sollicité via Tisio pour une visio rémunérée. Pouvez-vous nous raconter le déroulement ?

Au départ, je ne vais pas mentir, j’ai presque cru à un spam ou à une tentative de phishing. Recevoir un message pour me proposer une visio rémunérée avec un inconnu, ce n’est pas banal, ce n’est pas très courant en France… surtout dans un contexte où on est tous sursollicités.

Mais en lisant le message, j’ai vu que le ton était sérieux, bien formulé, et le besoin clairement exprimé.

Ça m’a mis en confiance et ça m’a poussé à aller plus loin. Et

comme j’avais déjà entendu parler de Tisio sur LinkedIn, ça m’a rassuré sur le fait qu’il y avait du solide derrière.

Ensuite, le process a été ultra simple : j’ai créé un compte, validé la visio, et tout s’est enchaîné sans souci.

Sans entrer dans les détails confidentiels, quels types de questions vous a-t-on posées lors de cet échange ?

On a parlé de cybersécurité, et plus précisément de la façon dont ces sujets sont gérés chez Enoptea.

L’interlocuteur cherchait à comprendre notre niveau d’équipement actuel, notre manière de structurer la réponse aux risques et les outils qu’on utilise (ou pas encore) pour traiter certaines menaces.

Il voulait aussi savoir si les solutions qu’il proposait pouvaient correspondre à notre fonctionnement, ou à des situations qu’on pourrait rencontrer prochainement, notamment en lien avec la DSI du groupe qu’on vient d’intégrer.

J’ai trouvé ça pertinent, parce qu’on était dans une discussion concrète avec du fond, pas dans un pitch ou une démo. L’échange était cadré, direct et orienté usage. La personne qui me sollicitait avait bien bossé son sujet.

Est-ce que cet échange aurait pu déboucher sur une collaboration ?

Oui, très clairement. Le sujet était pertinent, et le positionnement de la solution collait bien à certaines de nos problématiques.

Ce qui a bloqué, c’est le contexte : entre-temps, on venait d’intégrer un groupe avec une DSI centralisée, qui avait déjà prévu de reprendre la main sur ce type de sujets.

Question de timing.

Comment s’est passée l’expérience utilisateur sur Tisio ? Des difficultés techniques ?

Aucun problème particulier. La visio s’est très bien passée, pas de lag, pas de souci de connexion ou de son.

Et côté plateforme, c’était fluide aussi.

J’ai eu deux ou trois petites étapes à valider, mais c’était intuitif. L’interface est claire, simple à prendre en main, on ne se perd pas.

Est-ce qu’il y a des points que vous amélioreriez sur la plateforme ?

Peut-être que j’en aurai avec le recul ou au fur et à mesure des utilisations, mais lors de cette première expérience, tout s’est bien passé.

S’il fallait vraiment émettre un souhait, ce serait peut-être de recevoir un peu plus de sollicitations (rires).

On parle à des gens intéressants, la démarche est pro… et la rémunération valorise notre temps !

C’est agréable.

Plus globalement, que pensez-vous du format visio rémunérée, que ce soit pour de la prospection ou du partage d’expertise ?

Je trouve que c’est un format qui a vraiment du sens, surtout quand on veut aller à l’essentiel avec des profils très ciblés.

En B2B, décrocher un rendez-vous avec un décideur, c’est souvent compliqué. Pas forcément parce que les gens ne sont pas ouverts, mais parce qu’ils sont vraiment surbookés. Là, le fait d’assumer la valeur du temps de l’autre, et de le rémunérer pour ça, ça change la dynamique.

Côté prospection, ça ne fonctionnera que si la démarche est ultra ciblée. Il ne faut pas partir dans une logique d’outbound massif.

Si vous sollicitez 100 personnes à l’aveugle, ça devient inefficace… et cher. Par contre, sur des profils bien choisis, avec une approche propre, c’est pertinent, avec un bon ROI.

En termes de budget, je pense que des visios rémunérées entre 50 et 75 €, ça reste raisonnable et accessible pour beaucoup de boîtes. À 100 €, ça commence à représenter un petit ticket, donc il faut être sûr du profil qu’on vise et du potentiel derrière (bien que ce soit toujours moins cher que de la prospection classique !).

Si c’est bien utilisé, ça peut clairement remplacer une partie des efforts commerciaux classiques ou accélérer des démarches exploratoires.

Est-ce que vous envisageriez d’utiliser Tisio pour prospecter, tester votre marché ou solliciter un expert sur une problématique interne ?

Oui, carrément. À vrai dire, je n’y avais pas forcément pensé avant, mais maintenant que j’ai vu comment ça fonctionne côté « personne sollicitée », je me dis que ça pourrait clairement nous servir dans l’autre sens.

Chez Enoptea, on est en phase d’accélération, et comme pas mal de boîtes en ce moment, on manque de profils commerciaux. On cherche justement des solutions pour avancer plus vite sans forcément recruter tout de suite.

Tisio pourrait nous permettre de prendre des infos ciblées sur certains sujets, ou même de tester des approches commerciales de façon un peu plus agile. Il faudrait d’ailleurs que j’en parle avec Gildas, qui gère la partie commerciale. L’idée fait son chemin !

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